Reconnaître les cosmétiques naturels et honnêtes

Vous informer - Reconnaître les cosmétiques naturels et honnêtes

Nous vous aidons à décrypter les ingrédients cosmétiques

Notre but est de vous aider
à consommer moins mais mieux :

nous privilégions les ingrédients nobles pour la peau. Fini, les silicones, les huiles pétrochimiques, les conservateurs dont on ne veut plus ! La Slow Cosmétique® vous invite à ne consommer que des produits dont la formule est propre et le marketing raisonnable.

Voici un petit topo des ingrédients les plus fâcheux dans la cosmétique conventionnelle :

1Les Huiles minérales :
Paraffinum liquidum, Cera microcristallina, Mineral Oil, Petrolatum, etc. Elles sont dérivées de la pétrochimie, de schistes... Ce sont des corps gras inertes pour la peau qui n’entrent pas en interaction avec elle. Ces huiles forment un film occlusif sur la peau qui empêche l’eau de s’évaporer. Elles possèdent un bilan écologique désastreux et sont peu chères pour le fabricant. Puisqu’elles n’apportent pas grand-chose à la peau et qu’elles sont polluantes, pourquoi les utiliser ?
2Les Alcools gras et solvants :
Methyl / Propyl / Caprylyl -alcohol, Alcool cétylique, Alcool stéarilique... etc. Ils permettent de stabiliser et d’émulsionner les cosmétiques. Ces ingrédients de synthèse peuvent être irritants et sont polluants pour l’environnement. Ils possèdent en outre à peu près les mêmes caractéristiques que les huiles minérales.
3Les Silicones :
Les silicones ont une terminaisons en -one ou -oxane : dimethicone, cyclohexasiloxane... etc.
Bien tolérés par la peau, ils apportent une douceur et une «glisse» supplémentaire aux cosmétiques. Néanmoins, ils ne nourrissent pas la peau et surtout, ils mettent des centaines d’années à se dégrader ! On les retrouve dans quasiment tous les cosmétiques conventionnels rinçables ou non, notamment les shampooings, les gels douche, le maquillage...
4Les Polymères :
PEG, PPG mais aussi -cellulose, crosspolymer,polypropylène, X-polymer-X, X-vinyl-X, etc.
Ces matières tantôt plastiques tantôt pétrochimiques possèdent à peu près les mêmes caractéristiques que les silicones en apportant une touche de douceur. Ils peuvent aussi servir d’émulsifiant. Ils sont obtenus à partir de chimie polluante, avec l’usage de gaz toxiques parfois pour les substances éthoxylées (repérez la terminaison en -eth).
5Les Sels d’Aluminium :
Préfixes et Terminaisons avec - Aluminium -
Agents anti-transpirants et sujets à polémique (cancérigènes ?), même l’ANSM invite à la mesure et a demandé des études complémentaires sur ces sels d’aluminium. Ils sont aussi suspectés d’avoir un impact sur le système nerveux à long terme. Attention, l’alumina n’est pas concerné car inerte et autorisé en bio notamment.
1Les Conservateurs polémiques :
BHT, EDTA, Phenoxyethanol, benzophenone, alcohol, -paraben-, Quaternium 15, Quaternium 18, Polyquaternium 10, DMDM Hydantoin, Chlorphenesin, Diazolidinyl uurea, Methylisothiazolinone, etc.
Les conservateurs sont nécessaires pour les cosmétiques contenant de l’eau pour éviter les contaminations et développements bactériologiques et moisissures. Certains conservateurs sont là pour protéger la formule de l’oxydation (benzophenone).On leur reproche d’être tantôt irritants au long terme, tantôt polluants, tantôt cancérigène potentiels, et tantôt perturbateurs endocriniens.
La Slow Cosmétique pense que beaucoup de conservateurs pourraient être évités si on changeait nos gestes beauté (shampoing solide et savons au lieu de gels moussants, baumes et huiles au lieu de crèmes quand c’est possible, préparations minute, etc).
2Attention aux libérateurs de formaldéhyde :
le formaldéhyde est aujourd’hui classé allergène et cancérigène. Il est très rare en cosmétique et réglementé. Mais qu’en est-il des ingrédients qui libèrent du formaldéhyde, au contact de l’eau ?
3Attention aux perturbateurs endocriniens :
on les soupçonne de plus en plus d’avoir un impact sur notre santé hormonale et sexuelle, notamment.
Voici les pires parmi eux :
– les parabens, dont methyl- propyl- ethyl- et butylparaben.
– le phenoxyethanol
– le triclosan et le BHA, des conservateurs
– les filtres UV synthétiques : benzophenone, oxybenzone, et d’autres
– les phtalates, et notamment le diethyl phtalate et les noms contenant phtalic acid. Le nom “Parfum” ou “Fragrance” dans une liste INCI désigne un parfum synthétique potentiellement fixé aux phtalates.
4Les colorants polémiques :
CI suivi d’un chiffre est un colorant, naturel ou pas. CI suivi de 7 est normalement un colorant naturel. Mais attention, CI75470 est le code pour le rouge carmin par exemple… Il est issu des femelles cochenilles que l’on doit tuer pour en obtenir le pigment rouge utilisé dans certains rouges à lèvres… D’autres colorants sont réputés irritants ou allergisants. Pas facile de distinguer les colorants acceptables des autres, alors on limite un max car ce n’est pas utile en cosmétique sauf pour le maquillage évidemment mais la Slow Cosmétique soutient le maquillage minéral 100% naturel.
5Les parfums synthétiques :
«Parfum» ou «fragrance» dans la liste INCI désigne souvent un parfum synthétique ! Les parfums naturels à base d’huiles essentielles sont énumérés par le nom latin des plantes dont ils sont extraits. Si le parfum est bio, alors l’ingrédient s’écrit parfum* (l’* faisant référence aux ingrédients issus de l’agriculture bio ou certifiés bio).

Ne vous laissez pas berner par les slogans des grandes marques et dévorez plutôt la liste INCI,
c’est votre seule clé pour comprendre la teneur du produit que vous allez acheter.

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Nous vous sensibilisons au slow marketing !

Une entreprise qui met en avant des extraits de plantes dans sa publicité mais qui formule en conventionnel, ce n’est pas slow. C’est du greenwashing : on fait passer pour écologique ou naturel un produit qui pourtant contient pétrole, plastiques, et chimie de synthèse. Dans le même esprit, le brainwashing fait passer une nouveauté pour plus efficace ou plus luxueuse pour pousser les consommateurs à acheter et zapper constamment d'un produit à l'autre.

Voici de courtes vidéos qui synthétisent les pièges du marketing cosmétique dans lesquels le public tombe trop souvent :


Quelques conseils pour éviter de tomber dans ces pièges :

Évitez les marques qui mettent en avant un ingrédient végétal ou bio mais dont la liste INCI n’est pas naturelle à 98 % au moins.
Une entreprise dont les formules sont vraiment naturelles ou bio, c’est déjà très bien. Mais si cette entreprise “sort” un nouveau produit tous les 3 mois, ou multiplie ses gammes de produits pour vous en vendre tant et plus, ce n’est pas slow. C’est du marketing pur et dur : on sort un produit pour capter une plus grande part du marché, plus que pour répondre à un besoin.

Évitez les marques, même bio, qui multiplient les références produits, qui vous vendent sans cesse la “nouveauté”, ou qui sous-entendent que vous avez besoin de tel ou tel produit en plus parce que c’est mieux.

Relativisez la notion d’EcoBeautyScore. Ce score est en effet une indication toute relative puisqu’il est calculé sur base d’un outil développé majoritairement par des marques conventionnelles qui utilisent bon nombre de dérivés pétrochimiques et plastiques dans leurs produits.

Faites confiance aux marques labellisées Slow CosmétiqueCe Label garantit une formule propre ET un marketing raisonnable. RDV sur leurs sites pour votre shopping engagé en direct des producteurs !